Je contribue : changement de carrière ou retour au travail ; une réelle volonté d’aider

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Travailleur de la santé… dans un autre secteur!

Nous sommes allés à la rencontre de Julie L’archevêque-Bergeron, une travailleuse qui prête main-forte à la campagne de vaccination. Avec un parcours bien à elle, Julie a travaillé comme hygiéniste dentaire pendant 14 ans. Depuis avril dernier, elle a fait le saut pour un changement de carrière avec le CISSS de la Montérégie-Est.

Sans la pandémie et le mouvement, Je contribue, jamais je n’aurais fait le saut avec le CISSS. Je suis maintenant enthousiaste d’aller travailler et je ne compte pas les heures. Je suis justement à la recherche d’un emploi pour le futur au sein de l’établissement!

La pandémie a permis à certains de se découvrir, c’est le cas de Julie L’archevêque-Bergeron.


Aline Melançon était massothérapeute et est venue prêter main-forte comme aide de service au CISSS de la Montérégie-Est depuis le début de la pandémie. C’est via le mouvement Je contribue, que Mme Melançon a pris la décision de venir aider le domaine de la santé, qui en avait grandement besoin. On peut dire qu’elle a eu la piqûre, puisque son parcours s’est vu modifié.

Je me suis inscrite au DEP pour devenir infirmière auxiliaire en août 2020. J’ai continué à travailler comme aide de service pendant mes études. Aujourd’hui, je fais mes débuts à titre de CEPIA à l’Hôpital Pierre-Boucher.

C’est donc un nouveau départ dans la grande famille qu’est le CISSS de la Montérégie-Est.


Alexandra Wolfe est diplômée en massothérapie depuis 2014 et elle a fait une réorientation de carrière afin de devenir agente administrative au sein du CISSS de la Montérégie-Est. Avec l’arrivée de la pandémie, Mme Wolfe souhaitait obtenir une certaine stabilité dans sa vie et elle a choisi notre établissement.

J’avais besoin de trouver autre chose et de me lancer des nouveaux défis. J’adore ce que je fais présentement, je suis dans une belle équipe et la directrice Nathalie Chénier est super. J’aimerais vraiment rester avec eux et continuer de les aider avec la vaccination ou ailleurs.

Comme quoi tous les chemins peuvent mener au CISSS de la Montérégie-Est!


Le besoin d’aider… autrement

Heyner Medina Díaz, ancien agent commercial dans l’industrie de la bière, a toujours voulu aider ses proches. M. Díaz souhaitait donner du sien lorsque la pandémie est arrivée il y a deux ans. Voici sa réponse lorsque questionnée sur son moment marquant depuis son arrivée.

Quand j’ai reçu l’offre pour travailler régulièrement pour la Montérégie-Est, j’ai changé la façon de voir mon travail. Je ne suis pas ici seulement pour aider contre la pandémie, mais pour aider n’importe qui.

 


Je n’ai pas l’expertise dans le domaine de la santé, mais je peux dessiner le sourire sur les visages des autres. Je peux les écouter et les consoler. Je peux prendre leur main et les guider.

Les paroles de Assian Rial, une travailleuse en informatique, qui aide depuis le début de la pandémie comme aide de service, autant en dépistage que dans les RPA. Pour elle, il était primordial d’aider et de ne pas demeurer un spectateur devant tout ce qui se passait dans le monde de la santé. Pour elle sa motivation première était de protéger les aînés avant tout.


Yanick Lajeunesse est finissant en génie des technologies de l’information à l’ÉTS. Alors que le gouvernement avait envoyé, il y a deux ans, une demande aux nombreux étudiants pour aller soutenir les hôpitaux, M. Lajeunesse n’a jamais hésité.

Je voyais tous ces gens extraordinaires en souffrance et mon seul désir était de me battre à leurs côtés. Je n’ai pas eu le temps de m’ennuyer! Blague à part, je n’ai jamais eu autant d’appréciation pour aller vider une poubelle! (rires)

 


Retrousser ses manches et sortir de la retraite!

Lise Caron est à la retraite depuis 2013 après avoir travaillé comme secrétaire chez Hydro-Québec pendant près de 25 ans. Elle qui était proche de ses petits-enfants et qui adorait voyager ne pouvait rester les bras croisés lorsque la pandémie s’est montrée. Comme plusieurs, le mouvement Je contribue, l’a incité à retourner travailler. Le travail n’était pas un problème et il y avait moyen de s’amuser également.

Le dernier souper de la semaine dernière où j’ai aidé les préposées débordées à donner à manger aux résidents. Il y avait de la musique entraînante et l’esprit d’équipe était palpable. Je ne sais pas pourquoi, mais on avait le sourire et nous chantions certains couplets de la chanson. On a chanté ensemble et certains résidents souriaient à leur tour. Ça fait leur souper. Ça fait ma soirée!

Un retour au travail avec le sourire et du plaisir ne se refuse pas.

Merci à Julie, Aline, Alexandra, Heyner, Assian, Yanick et Lise : votre apport est précieux!