Le 19 mai, c’était la Journée des médecins de famille. Dre Marie-Ève Pelletier nous a gentiment accordé une entrevue pour mieux comprendre la réalité des médecins de famille d’aujourd’hui. Médecin depuis 2013, elle pratique au Centre médical Fusion à Saint-Hyacinthe et elle coordonne aussi la nouvelle unité de courte durée gériatrique (UCDG) à l’Hôtel-Dieu de Saint-Hyacinthe.
Un coup de cœur pour la région… et la pratique!
« J’ai fait ma résidence ici, au GMF-U de Saint-Hyacinthe, et je suis restée par amour pour l’endroit. Il y a une belle camaraderie entre les médecins de famille et les spécialistes. Il existe vraiment un esprit de collaboration, d’ouverture à la discussion, c’est vraiment particulier à notre région! Il y a aussi une proximité et une relation de confiance qui se développe avec les gens. J’ai la chance de suivre des familles, ça rend mon métier encore plus humain. »
Un rôle polyvalent à l’hôpital
« Être médecin généraliste à Saint-Hyacinthe, c’est très diversifié, ce que j’adore! À l’Hôpital Honoré-Mercier par exemple, on peut s’impliquer à l’urgence, aux soins intensifs ou à l’hospitalisation. Pour ma part, je pratique à l’hospitalisation où on prend en charge des patients pendant une semaine, ce qui demande un étroit travail d’équipe et des compétences variées. C’est différent de mes journées en clinique. »
Ce qui la passionne par-dessus tout : le lien avec ses patients
« Ce qui me fait plaisir, c’est le lien qu’on bâtit avec nos patients. Quand on connaît bien une personne, on peut intervenir auprès d’elle de bien des façons pour l’aider, pas seulement via les traitements pharmacologiques. Il y a une solide relation de confiance qui se crée et qui s’approfondit avec les années. C’est un rôle exigeant, mais aussi très gratifiant. »
Une histoire marquante
« Récemment, j’ai vu un patient que je suis depuis plus de 10 ans. Dès les premières minutes dans mon bureau, j’ai vu que quelque chose avait changé parce que je le connais bien. J’ai pu rapidement diagnostiquer la maladie de Parkinson, prendre le temps de lui expliquer et commencer le traitement préventif et le référer en neurologie. Dans ces moments, on réalise à quel point le lien de confiance, tissé avec le temps, peut vraiment faire une différence. »
Pour terminer, merci à tous ces médecins de famille qui, comme Dre Pelletier, prennent leur métier à cœur!