Faites connaissance avec Maryse Williamson, infirmière de nuit

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« Le quart de nuit, c’est un quart de travail qui peut faire peur quand on pense ne pas pouvoir dormir de la nuit, mais il y a certains avantages qu’il ne faut pas oublier : moins de bruits et d’activités de mouvement de bénéficiaires, des dossiers toujours à notre disposition et des patients qui sont toujours à leur chambre pour recevoir leurs soins, pour ne nommer que ceux-là », nous confie Maryse Williamson (3e à partir de la droite), infirmière de nuit au département de chirurgie (2D) de l’Hôtel-Dieu de Sorel, qui a plus de 20 ans d’expérience!

Réaliser l’extraordinaire du crépuscule à l’aube : lisez l’article du journal Les 2 Rives sur leur incursion de nuit à l’Hôtel-Dieu de Sorel

Qu’est-ce que Maryse aime le plus de son métier? « C’est de voir mon patient avoir son congé de l’hôpital, après l’avoir vu dans un état précaire et de savoir que j’ai contribué à son rétablissement. Un des points que j’aime de nuit, c’est que je soigne pendant huit nuits consécutives certains patients alors j’apprends à bien connaître leurs besoins et leur personnalité. Ça me permet de bien suivre leur dossier et de pouvoir avoir l’impression que je peux donner des soins complets et personnalisés. »

Est-ce que tous les patients dorment la nuit? « Contrairement à ce que les gens croient, les patients ne dorment pas nécessairement la nuit. Cependant, leurs besoins restent les mêmes. Malgré un personnel réduit et un ratio infirmière/patient supérieur, je me fais un point d’honneur d’échanger avec les nouvelles infirmières et d’être disponible pour répondre à toutes leurs incertitudes. Je crois que ma patience restera mon plus bel atout! L’organisation de notre travail devient un défi et une force afin de réaliser tous les soins dans un temps plus restreint tout en respectant le sommeil des usagers. »

Pour Maryse, la force de son équipe de nuit, c’est qu’elles peuvent et doivent compter les unes sur les autres, car en situation d’urgence, l’équipe a besoin des forces de chacune. « De nuit, nous devons avoir une vue d’ensemble du département. C’est la valeur que je préconise et que j’enseigne aux nouvelles. Surtout, je les rassure en leur disant qu’elles ne seront jamais seules. »

Son message pour les jeunes infirmières qui hésitent encore à faire des quarts de nuit régulièrement? « J’invite les jeunes infirmières à venir travailler de nuit pour accroître leur autonomie, travailler avec une équipe permanente, avoir une constance dans les soins donnés et évidemment avoir une stabilité d’horaire. Elles profiteront aussi de congés et de primes additionnels non négligeables avec la possibilité d’un horaire 8/14 ainsi qu’un salaire et les avantages sociaux d’un poste à temps complet! En travaillant de nuit, l’aménagement du temps de travail aide à la conciliation travail-famille. »

Tu es infirmier(-ère) ou infirmier(ère) clinicien(-ne) et tu veux travailler avec nous de jour, de soir ou de nuit dans un de nos trois hôpitaux ou encore de nuit avec Maryse à l’Hôtel-Dieu de Sorel? Postule ici :

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Sur la photo (de gauche à droite), une partie de l’équipe du 2D à l’Hôtel-Dieu de Sorel : Julie St-Germain (infirmière), Awa Soumahoro (préposée aux bénéficiaires), Nancy Evangeliste (préposée aux bénéficiaires), Maryse Williamson (infirmière), Thalia Nadeau-Vargas (candidate à l’exercice de la profession infirmière (CEPI)) et Tania Vincent (infirmière auxiliaire).