L’entrée au cégep marque une étape significative dans la vie des jeunes adultes québécois. C’est un moment où l’excitation de nouvelles occasions se mêle à l’anxiété de l’inconnu. Pour beaucoup, cette transition peut être parsemée de défis, tant sur le plan scolaire que personnel. Parmi les manifestations les plus communes de cette période d’ajustement se trouvent les tics nerveux transitoires, des réactions involontaires souvent déclenchées par le stress et l’adaptation à un nouvel environnement.
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C’est quoi, un tic nerveux transitoire?
Les tics nerveux transitoires, bien que temporaires, peuvent être déconcertants. Ils se manifestent souvent par des gestes répétitifs comme cligner des yeux, froncer les sourcils ou encore grincer des dents. Bien que ces comportements soient généralement inoffensifs, ils reflètent souvent un déséquilibre entre le stress perçu et les mécanismes de régulation émotionnelle des étudiant(e)s.
L’adaptation au cégep n’est pas simplement une question de réussite scolaire. C’est un processus complexe où les jeunes doivent jongler avec de nouveaux horaires, des exigences académiques plus élevées et des interactions sociales enrichies. Ce cocktail d’exigences peut facilement dépasser les capacités d’adaptation de certains étudiant(e)s, conduisant ainsi à des manifestations physiques de stress comme les tics nerveux.
Pour mieux comprendre et gérer ces tics, il est crucial d’aborder le problème avec empathie et compréhension. Les conseiller(-ère)s scolaires et les enseignant(e)s jouent un rôle essentiel en identifiant les étudiant(e)s qui pourraient avoir besoin d’un soutien à ce sujet. Des stratégies simples telles que la méditation, l’exercice physique régulier et la gestion du temps peuvent aider à réduire le stress et à atténuer les tics nerveux.
En outre, encourager un environnement de classe positif et collaboratif peut grandement contribuer à réduire l’anxiété des étudiant(e)s. Les initiatives telles que les groupes d’étude, les ateliers de gestion du stress et les activités parascolaires peuvent non seulement renforcer le sentiment d’appartenance des étudiant(e)s, mais aussi les aider à développer des compétences sociales et émotionnelles cruciales pour leur parcours au cégep.
En somme, l’adaptation au cégep est une étape de croissance personnelle et académique qui, bien que parfois tumultueuse, offre des occasions précieuses de développement. En reconnaissant et en adressant les défis comme les tics nerveux transitoires avec compassion et ressources, nous pouvons aider les étudiant(e)s à naviguer avec succès à travers cette transition importante de leur vie.
Sophie Belisle
Intervenante au cégep pour les services sociaux généraux du CISSS de la Montérégie-Est
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