Dans l’ombre, mais toujours en première ligne, les téléphonistes jouent un rôle essentiel au bon fonctionnement d’un hôpital. Véritables pivots de la communication, elles et ils assurent la liaison entre les usagers, les familles et les équipes cliniques et gèrent une multitude de demandes avec calme et efficacité.
Dans cet article, trois téléphonistes témoignent de leur quotidien, souvent méconnu, mais indispensable.
Je trouve mon métier extrêmement noble, car il est au cœur du soutien aux patients. Nous sommes véritablement en première ligne, étant les premiers à entrer en contact avec ceux qui cherchent de l’aide. Notre rôle consiste à contacter les médecins rapidement, à transférer les appels vers les bonnes équipes et à fournir des informations essentielles à ceux qui en ont besoin.
Bien que nous ne soyons pas directement dans les soins, nous jouons un rôle crucial dans la coordination et la fluidité des communications. En veillant à ce que chaque appel soit pris en charge rapidement et efficacement, nous contribuons à la prise en charge des patients de manière optimale en soutenant l’ensemble du personnel médical.
Chaque journée peut être remplie de situations urgentes, et savoir que notre travail aide à apporter une réponse rapide et appropriée à ceux qui en ont besoin me remplit de fierté. Je suis fier de savoir que, par mes actions, je participe à l’efficacité du service de santé et au bien-être des patients.
Seydou Nourou Diop (Hôpital Pierre-Boucher)
Sur notre photo principale
Ce que j’aime le plus est le contact avec les gens. Nous recevons beaucoup d’appels de la clientèle avec des demandes particulières et quelques fois assez loufoques (ex. : l’horaire du traversier, le numéro de téléphone de Bell ou si ça fait mal une gastroscopie)!
Mais, il y a aussi des appels qui font mal au cœur avec des personnes âgées ou handicapées qui sont seules et qui doivent annuler un rendez-vous parce qu’elles n’ont pas de transport ou d’accompagnateur ou des patients inquiets qui sont en attente de leurs résultats d’examen.
La clientèle nous apprécie et nous recevons souvent des compliments pour notre service. C’est très satisfaisant de se sentir utile.
Lyne Cournoyer (Hôtel-Dieu de Sorel)
Ce que j’aime le plus dans mon travail, c’est le sentiment d’utilité qu’il me procure. On joue un rôle crucial lorsqu’il y a un code 110 à l’urgence (personne présentant un signe d’AVC). On aide aussi des personnes âgées qui ont oublié la date de leur rendez-vous ou qui ne se rappellent pas où il aura lieu.
Pour ce qui est des anecdotes, j’ai déjà entendu « imagerie mentale » pour « imagerie médicale », « chirurgie basmatique » pour « chirurgie bariatrique » et « pneumonie » pour « pneumologie »!
Vincent St-Onge (Hôpital Pierre-Boucher)